Historique

 

Notre histoire débute en 1913, avec l'arrivée de nos premiers colons. C'est en 1916 que la mission Saint-Mathias-de-Royal-Roussillon est constituée et la muncipalité de la parroisse de Macamic est proclamée en 1922.  Notre constitution civile ne sera proclamé qu'en 1983.

Fondée en 1922, la lmunicipalité d'Authier-Nord compte aujourd'hui, environ 273 Authiernordoises et Authiernordois et est un endroit paisible en milieu rural. C'est un milieu de vie par excellence pour tous les amants de la nature.

Situation géographique

Authier-Nord occupe une partie de 4 cantons : Royal-Roussillon, Languedoc, Chazel et Disson. Au sud d’Authier-Nord, on retrouve Macamic et Authier, à l’est Languedoc, à l’ouest St-Janvier de Chazel et au nord St-Eugène de Chazel et la grande municipalité de la Baie James.

Authier-Nord est à 33 km de La Sarre, 75 km d’Amos, 80 km de Rouyn-Noranda et à 100 km de Joutel. La route Auhtier-Nord – Joutel passe au centre de la paroisse du sud au nord. La municipalité couvre une superficie d’environ 71 800 acres ou 250 km2. Une partie du territoire, au sud des montagnes Oditan et Nissing, fait partie du bassin hydrographique du lac Macamic par ses tributaires, les rivières Macamic et Bellefeuille et quelques ruisseaux secondaires. Au nord des montagnes, les eaux du lac Neveu (Langy), par le ruisseau Déception et les eaux du lac Gilbert (Ojima) par la rivière Ojima, se jettent dans le Turgeon. Les 4 cantons furent arpentés aux environs de 1910 en même temps que les cantons traversés par le Transcontinental. Comme tout le nord de l’Abitibi, ces 4 cantons sont situés sur le versant nord de la hauteur des terres. Toutes les eaux aboutissent dans la Baie James.

Jusqu’à la première demie du siècle dernier, la rivière White Fish (La Sarre), le lac et la rivière Macamic étaient les routes naturelles utilisées par les amérindiens et d’autres explorateurs. Du lac Abitibi, les amérindiens remontaient la White Fish jusqu’au poste de La Sarre et remontaient la rivière jusqu’au lac Macamic, puis coupaient le lac Macamic jusqu’à l’embouchure de la rivière du même nom. Ils remontaient la rivière jusqu’au lac Clair (coin Languedoc et Guyenne) puis, un dernier portage jusqu’au lac Chicobi. À l’entrée de la White Fish, lot 38 du Rang 9, trois amérindiens furent inhumés aux environs de 1912.

Le lac Macamic était au centre même du développement local. Macamic, avec sa gare de chemin de fer, était le point d’arrivée des pionniers qui s’établissaient sur place ou rayonnaient dans les alentours. Le lac d’abord et les rivières ensuite, constituaient le moyen de communication et la porte d’entrée pour les nouveaux arrivants. C’est ainsi que la paroisse de Saint-Mathias fut formée. Les premiers défricheurs pouvaient se ravitailler par les rivières Macamic, Bellefeuille et White Fish.

Saint-Jean de Macamic faisait figure de petite « métropole » par rapport aux groupements avoisinants. C’était le centre d’affaires et le centre religieux d’où dépendaient dans une certaine mesure, les gens d’alentours. Les nouveau-nés de Saint-Mathias y étaient baptisés, les couples s’y mariaient et les défunts y étaient inhumés. Des relations étroites étaient établies entre Saint-Mathias, Saint-Janvier et Languedoc. Avant la fondation de la paroisse de Saint-Janvier, le curé Lévesque faisait la mission sur la White Fish. Il descendait la rivière jusqu’aux rapides, à la division des cantons Royal-Roussillon et La Sarre.

Un peu d'histoire...

Comme tous les autres cantons de l'Abitibi, nos 4 cantons rappellent une épopée de la Nouvelle-France.

  • Royal Roussillon : Du nom d'un régiment français et qui desservit au Canada sous le Marquis de Montcalm.
  • Languedoc : En souvenir d'un régiment de l'armée de Moncalm.
  • Chazel : En mémoire du chevalier Guillaume de Chazel, nommé pour remplacer l'intendant Bégon en 1725 et qui périt en mer sur les côtes de l'Ïle du Cap Breton.
  • Disson : Du nom d'un officier de l'armée de Montcalm.